La cgt appelle à poursuivre la mobilisation ou à la rejoindre, à participer massivement à l’ensemble des actions proposées par l’intersyndicale nationale, pour en finir une fois pour toutes avec la contre-réforme Macron-Borne.
Haute Garonne
Rendez-vous le jeudi 13 avril pour gagner le retrait de la réforme des retraites
- 10h Place St Cyprien – Toulouse
- 15h Allées Niel – Muret
- 15h Place J Jaurès – Saint Gaudens
Rendez- vous le vendredi 14 avril, jour du rendu du Conseil Constitutionnel
- 15h Place St Cyprien – Toulouse
- 18h Sous Préfecture – Muret
- 15h Sous-Préfecture – Saint Gaudens
Toulouse
A Saint Cyprien : manif jeudi 13 à 10h puis rassemblement vendredi 14 à 15 h pour la décision du conseil constitutionnel.
Sortez du télétravail, du bureau, des ateliers,…
Communiqué de presse intersyndical
Toujours nombreuses et nombreux, déterminé.e.s à gagner le retrait
L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre.
La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif. Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique.
Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.
Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement. Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.
Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.
L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.
L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme.
Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel.
Paris, le 6 avril 2023
Préavis de grève du 1er au 30 avril
Comment se mettre en grève ?
Les agents restent libres, dans le cadre d’un préavis, de ne faire grève qu’une ou plusieurs heures, et la retenue de salaire est alors proportionnelle. La réquisition d’agents ne peut être prononcée que par le Préfet. Seuls certains métiers très spécifiques (agents de collecte pour la Métropole) doivent se déclarer à l’avance et faire grève toute la journée.
Le Maire (ou le Président) peut éventuellement désigner des agents qui devront assurer la continuité du service en cas de grève, mais cela reste strictement limité aux services vitaux et la pratique est très encadrée par la jurisprudence. Les services « collecte et de traitement des déchets des ménages – transport public des personnes – aide aux personnes âgées et handicapées – accueil des enfants de moins de trois ans – accueil périscolaire – restauration collective et scolaire » sont retenus suite à l’application « possible » mais non obligatoire d’une délibération par la collectivité suite à la loi de Transformation de la Fonction Publique de 2019.
Le droit de grève est un droit fondamental des fonctionnaires et agents publics garanti par la Constitution et confirmé dans le Code Général de la Fonction Publique. La CGT a dénoncé, et continue à le faire, cette atteinte au droit de grève, qui pose d’ailleurs de nombreux problèmes d’application dans les collectivités où elle a commencé à être mise en œuvre. Celle-ci ne peut intervenir qu’après un processus de négociation avec les organisations syndicales, et doit ensuite faire l’objet d’une délibération de la collectivité.