La CGT TM redemande l’allocation d’une indemnité forfaitaire pour le télétravail

Télétravail. Lettre au Maire Président

Syndicat CGT Toulouse Métropole 20 rue de l’Obélisque
A Toulouse le 10/11/2021
Objet : application du forfait télétravail
Monsieur le Président,
Lors de nos précédents échanges en Comité Technique et notamment celui du 13 octobre 2020, le syndicat CGT Toulouse Métropole, a demandé à ce que soit mise en place pour les agents en télétravail, une compensation financière pour les dépenses engendrées : frais de chauffages, d’électricité, abonnement internet, etc.
Jusqu’à présent, vous n’avez pas souhaité donner suite.
Depuis, un accord national a été signé par la CGT, suivi d’un décret (n 2021-1123 du 26 août) qui met un cadre aux collectivités territoriales souhaitant instaurer un forfait télétravail.
Ce forfait télétravail est fixé à 2,50 euros par jour de télétravail pour un montant annuel maximum de 220 euros.
Cet accord stipule que des négociations doivent avoir lieu dans le cadre du dialogue social avant le 31 décembre 2021. La CGT Toulouse Métropole vous demande par ce courrier, la mise en place effective du forfait télétravail.
Veillez agréer, monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.
Pour la CGT Toulouse Métropole, Son Secrétaire Général, Thomas Barby
LETTRE_PRESIDENT_TELETRAVAIL

 

Télétravail. Soutien aux « Administratifs »

A QUAND LA MISE EN OEUVRE DU FORFAIT TELETRAVAIL POUR LES AGENTS DE TOULOUSE METROPOLE ?

Décodage : La CGT a signé l’accord national relatif au télétravail pour une meilleure prise en compte des charges des travailleurs
La CGT Fonction publique, après consultation de ses organisations de l’UFSE¬CGT, de la FDSP- CGT et de la FDSAS-CGT a décidé de signer l’accord relatif au télétravail dans la Fonction publique.
En effet, la CGT se félicite d’aboutir à un accord socle 3 versants avec l’obligation pour les employeurs de le mettre en œuvre et/ou d’ouvrir des négociations dans le cadre du dialogue social de proximité avant le 31 décembre, à un accord qui se veut prescriptif et conduira dans les six mois de sa signature à une évolution réglementaire, notamment du décret de 2016.
La CGT a bien pris acte, même si l’accord ne répond pas à toutes nos revendications, des évolutions importantes obtenues dans l’intérêt des personnels, sur des questions essentielles comme la santé au travail, les conditions de travail et la prévention des risques professionnels, le maintien du collectif de travail et du lien social, l’égalité professionnelle, la formation et le rôle de l’encadrement, la prise en charge des matériels et l’indemnité forfaitaire de frais, la prise en compte des agents en situation particulière, le droit syndical et les droits de recours et la négociation obligatoire sur le droit à la déconnexion.
La signature de la CGT sera responsable et exigeante. Les négociations de mise en œuvre de l’accord cadre sont l’occasion de gagner de nouvelles avancées pour les personnels.
Après l’annonce de non renouvellement de 300 postes, Toulouse Métropole toujours en recherche d’économie sur le dos des agents ?
Mise en place optionnelle au 1er septembre 2021 de l’indemnité de télétravail accordé selon le décret 2016-151
Le décret n° 2021-1123 du 26 août 2021 portant création d’une allocation forfaitaire de télétravail au bénéfice des agents publics et des magistrats et l’arrêté du 26 août 2021 pris pour l’application du décret n° 2021-1123 du 26 août 2021 relatif au versement de l’allocation forfaitaire sont parus le 28 août 2021.
Entrée en vigueur à compter du 1er septembre : 2.5 euros/jour de télétravail dans la limite de 220 € par an.
À partir du 1er septembre 2021, les collectivités territoriales et les établissements publics locaux ont la possibilité d’instaurer un forfait télétravail, afin d’indemniser leurs agents pratiquant le télétravail selon les modalités du décret 2016-151 du 11 février 2016.
La mise en œuvre de l’indemnisation s’inscrit dans le cadre du principe de libre administration des collectivités territoriales dans le respect de l’accord sur la mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique du 13 juillet 2021. Cet accord prévoit aussi que les collectivités territoriales ouvriront d’ici fin 2021, des négociations pour aboutir à des accords locaux sur le télétravail.
Après l’adoption d’une délibération par l’organe délibérant les employeurs territoriaux peuvent mettre en place ce remboursement fixé à 2,50 euros par journée de télétravail effectuée qui s’applique dès le premier jour de télétravail et ne peut dépasser 220 euros par an.
Peuvent bénéficier du « forfait télétravail » les agents publics et les apprentis ayant conclu un contrat d’apprentissage sous réserve d’exercer leurs missions en télétravail dans les conditions fixées par le décret 2016-151 du 11 février 2016.
Le « forfait télétravail » peut être versé aux agents en télétravail dans des tiers lieux sous réserve que ces derniers n’offrent pas un service de restauration collective financé par l’employeur.
Le forfait télétravail est versé sur la base du nombre de jours de télétravail demandé par l’agent et autorisé par l’employeur. Mais si l’agent effectue un nombre de jours de télétravail différent au cours de l’année, le forfait fait l’objet d’une régularisation à la fin du premier trimestre de l’année suivante.
Le forfait télétravail sera versé trimestriellement.
La proposition de la CGT
Quelque soit les incohérences au plus haut sommet de l’État, il semble inadmissible d’entendre de la part de la DRH que les agents gagnent de l’argent car« vous n’avez pas à vous déplacer » alors que des économies sont faites sur les dos des agents (économie d’électricité, de chauffage, de matériel….) sans parler des jours d’ancienneté, diminution des heures supplémentaires…
L’enquête nationale de l’UGICT (Union Générales des Ingénieurs Cadres Techniciens) de la CGT note une augmentation conséquente du temps de travail des cadres en situation dégradée.
La demande de la CGT aux élus de Toulouse Métropole est claire : permettre à tout administratif le télétravail et obtenir le forfait pour tous les télétravailleurs.
Pour être plus fort, rejoignez la CGT.
TELETRAVAIL : SOUTIEN AUX ADMINISTRATIFS

 

 

Accord relatif à la mise en œuvre du télétravail

Avril 2022

L’accord relatif à la mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique est enfin paru
Publié le 05/04/2022 • Par Léna Jabre • dans : Actu juridique, France, Textes officiels RH, TO parus au JO, Toute l’actu RH
L’accord relatif à la mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique, signé le 13 juillet 2021, vient d’être publié au Journal officiel du 3 avril.
Signé le 13 juillet à l’unanimité des employeurs et syndicats de la fonction publique, l’accord relatif à la mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique vient d’être publié au Journal officiel du 3 avril. Les employeurs publics de proximité des trois versants de la fonction publique s’étaient engagés, par cet accord, à lancer des négociations avant le 31 décembre 2021 en vue de la conclusion d’un accord relatif au télétravail qui déclinera ce texte.
Un décret du 11 février 2016 posait le cadre de la mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature, mais c’est réellement la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus qui a rendu nécessaire la signature de cet accord : cette crise a, peut-on lire dans l’introduction de l’accord, bouleversé ce cadre « en imposant, pour les agents dont les activités le rendaient possible, la mise en œuvre, de façon généralisée, du télétravail et d’autres formes de travail à distance. Cette situation a soulevé des questions nouvelles tant juridiques qu’opérationnelles ».
Cet accord crée finalement un socle commun aux trois versants de la fonction publique et constitue le cadre dans lequel devra s’inscrire le dialogue social à tous les niveaux. Il doit servir, pour les parties, de point d’appui à la négociation de proximité en vue de favoriser le développement du télétravail au bénéfice des agents et des usagers du service public. Objectif : envisager la pratique du télétravail comme un mode d’organisation parmi d’autres dans le cadre de l’accomplissement des missions de service public.
Le télétravail repose sur des critères cumulatifs qui le distinguent des autres formes de travail à distance :
  • L’agent en télétravail a demandé et a obtenu l’autorisation d’exercer en télétravail une partie de son temps de travail qu’il aurait pu réaliser sur site ;
  • Sur un (ou plusieurs) lieux de télétravail ;
  • En alternant un temps minimal de présence sur site et un temps en télétravail ;
  • En utilisant les technologies de l’information et de la communication.
Il repose aussi sur des principes : le volontariat, l’alternance entre travail sur site et télétravail, l’usage des outils numériques, la réversibilité du télétravail.
L’accord traite ensuite différentes dimensions de la mise en œuvre du télétravail : le développement des espaces partagés, la démarche d’amélioration de la qualité de vie et de la qualité des conditions de travail, la prévention des risques pour la santé et la protection des agents, les accidents de travail, le droit à la déconnexion, etc.
L’accord relève également que l’allocation d’une indemnité forfaitaire apparaît comme le mode d’indemnisation le plus pertinent. Il rappelle que, s’agissant de la fonction publique territoriale, la mise en œuvre de l’indemnisation s’inscrit dans le cadre du principe de libre administration des collectivités territoriales. L’indemnité sera de 2,5 € par jour de télétravail, sans seuil de déclenchement, dans la limite d’un montant de 220 € par an. Un décret et un arrêté sont parus.
Tag(s) : #Injustices, #nos droits, #dans les services

 

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