Mardi 7 février 10 h à Saint-Cyprien : la même, en mieux !

Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme

Les organisations de jeunesse ont rejoint le mouvement !

   

Ajoutez vos voix aux cortèges du mouvement  intersyndical  unitaire, enthousiaste et déterminé ! 

A Toulouse comme dans tout le pays, le mouvement prend une dimension exceptionnelle face à un pouvoir Borné qui vacille devant la popularité de ce « NON ! » massif à cette réforme.  
De plus en plus d’agents à la ville au CCAS ou à la métropole font gréve et participent aux manifestations, certains pour la première fois, alors pourquoi ne pas y aller ensemble ? A vous de lancer des discussions dans les services, les ateliers,  pour rejoindre en groupe la manif.  
Le communiqué de l’intersyndicale donne des outils, un cap , avec un objectif commun non négociable : LE RETRAIT !
Le gouvernement aura-t-il le courage d’abandonner sa réforme  avant  une grève générale  ?  
(Consulte le tuto grève au bas de page)

Extrait du Communiqué intersyndical 

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir. 

NDC : pour samedi 11  on vous dit au plus vite

 

Communiqué intersyndical 

PUBLIÉ LE 1 FÉV. 2023
TEMPS DE LECTURE : 2 MIN.
Communiqué intersyndical

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A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.
La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.
Personne ne s’est laissé trompé par la propagande du gouvernement.
Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte !  Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.
Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.
L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir.

Paris le 31 janvier 2023

SOURCE :   https://www.cgt.fr/comm-de-presse/face-au-rejet-massif-le-gouvernement-doit-retirer-sa-reforme

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Le 7 février et le droit de grève et de manifestation (pour 1h, 2h, demi journée ou journée au choix)

Avant 2019 l’agent pouvait faire grève sans prévenir son administration sur un appel national avec préavis. Mais depuis le 6 août de la même année, pour certaines missions,  la loi définit un cadre pour restreindre la participation d’agents territoriaux dont la participation directe à une grève « contreviendrait au respect de l’ordre public, notamment à la salubrité publique, ou aux besoins essentiels des usagers de ces services » . En conséquence pour nos collectivités, pour ce mardi 31 janvier l’agent devra informer son N+1  48 h avant la grève pour  permettre les  continuités de services,  mais seulement dans les directions suivantes :

  • Déchets moyens techniques
  • Solidarité cohésion sociale
  • Petite enfance
  • Enfance et loisirs
  • Cuisines centrales  

et au CCAS pour certaines missions et services associés

 

Vos droits

  • Le droit de grève est un droit à valeur constitutionnelle
  • L’agent en grève doit cesser totalement le travail
  • A L’EXCEPTION DES DIRECTIONS CI-DESSUS : l’agent n’a pas à prévenir son administration de sa décision de se mettre en grève avant que celle-ci ne débute. Aucune déclaration préalable de doit être remplie par l’agent 
  • L’agent peut être en grève la durée qu’il souhaite (1 h, 2 h, une matinée, une journée, etc.)
  • C’est à l’administration d’établir l’absence de l’agent lors de la grève
  • L’administration ne peut priver de sa rémunération un agent contraint d’interrompre son activité du fait de la grève d’un autre service

 

Retenue sur salaire

Un agent territorial qui participe à une grève, se voit opposer une absence de service fait qui donne lieu à une retenue sur son salaire. La retenue est proportionnelle à la durée de l’interruption.
Ainsi, la retenue est égale à :
• 1/30è pour une journée d’absence,
• 1/60è pour une demi-journée d’absence,
• 1/151,67è par heure d’absence.

 

Le préavis  (C’EST FAIT !)

Le syndicat doit respecter un préavis de cinq jours francs avant d’exercer le droit de grève. Ce préavis doit préciser les motifs de la grève. Pendant la durée du préavis les parties sont tenues de négocier. L’employeur doit donc organiser une rencontre avec les représentants de l’organisation syndicale qui a déposé le préavis de grève en vue de discuter sur les revendications qui poussent les agents à la cessation du travail.

La réquisition d’agents ne peut être prononcée que par le Préfet. Le Maire (ou le Président) peut éventuellement désigner des agents qui devront assurer la continuité du service en cas de grève, mais cela reste strictement limité aux services vitaux (eau, soins, etc.), et la pratique est très encadrée par la jurisprudence.

 

EN SAVOIR + SUR LE DROIT DE GRÈVE

 

SIGNER LA PETITION

 

 

 

 

 

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