PROXIMA n’est pas une simple réorganisation,
c’est une refonte totale du fonctionnement des services de la Ville et de la Métropole sur un mode d’organisation en territoire. Les conséquences pour les agents sont multiples.
En effet, c’est près de 4500 agents qui vont voir leur univers de travail bouleversé (changement de lieu, de hiérarchie, d’emploi, de temps de travail, et parfois même tout à la fois).
Pour ce faire, le DGS missionné spécialement pour ça, a mené ce projet à marche forcée faisant fi des dégâts collatéraux que nous pressentions et que nous dénoncions.
En ce sens, une étude d’impact diligentée à la demande des représentants du personnel via le CHSCT, a été réalisée par un cabinet externe (MIDI-CTES) qui a mis en évidence la crainte élevée de risques psychosociaux, comparant même certains aspects à ce qui s’est passé à France Télécom.
La mise en œuvre aura lieu au 1er janvier 2024, mais nous savons dés à présent que pour de nombreux agents les services voir les locaux ne seront pas prêts à temps. Par ailleurs, le plan de mobilité, la fameuse BOP, bla,bla, bla laisse beaucoup d’agents sur le carreau (choix initial non satisfait et même pas d’affectation du tout).
Bien que potentiellement elle engage sa responsabilité pénale, l’administration semble vouloir mettre un mouchoir sur l’audit accablant de MIDI-CTES à l’image du DGS qui lors d’un séminaire de cadres a répondu à une question relative au risque pour certains agents de ne pas avoir d’affectation que :
« à la fin du marché, quand on a vendu toutes les vaches, il reste les bouses ».