A-Proxima-Tif (5)
Sommaire
Toulouse Métropole : enfin une bonne nouvelle !
La DRH en partance sur les flots
Toujours pas de prime Macron
Les élus sont au courant : TM ne fait plus rêver personne !
Repartir de l’avant avec les agents
PROXIMA : Attentes du personnel et étude sur les Risques Psycho Sociaux en cours
RETRAITES : C’est dans la rue que tout va se régler !
Toulouse Métropole : enfin une bonne nouvelle !
Au Comité Social Territorial, la CGT devient la seconde organisation syndicale après FO. On peut se féliciter d’avoir gagné un siège en CAP A et un en CAP B. Nous avons aussi obtenu 2 sièges en CCP mais nous avons perdu un siège en catégorie C (à reconquérir). D’un autre coté, la collectivité laisse en toute illégalité la constitution de syndicat sans aucune filiation avec les fédérations existantes ou comment diviser pour mieux régner au nom de la pseudo diversité. Arrêtons surtout de nous diviser toujours plus. De nombreux syndicats n’ont aucun élu en CST. La CGT est à la disposition de tous et prête à accueillir les orphelins. Devant la déferlante FO (expert en vote électronique), nous lui souhaitons, puisque majoritaire au CST d’obtenir à l’issue de ces 4 ans, des avancées pour l’ensemble du personnel. Nous en reparlerons aux prochaines élections. Un grand pouvoir exige de grandes responsabilités et surtout de ne pas s’enfermer. Ne pas oublier de travailler avec toutes les organisations syndicales. En ce qui nous concerne, nous poursuivons notre quête du syndicalisme rassemblé. C’est la seule manière de peser sur les décisions politiques.
La DRH en partance sur les flots
Toulouse Métropole développe la Bérézina. Pour être clair, « Le nom de la Bérézina est resté dans le vocabulaire français comme un équivalent de « déroute », ou plutôt d’hécatombe, de graves pertes subies lors d’une situation complètement désorganisée ». EH oui, sortez vos mouchoirs. Notre Directeur Général des Ressources Humaines et son adjointe sont en partance nous abandonnant avec Proxima à peine engagé. Montrent-ils l’exemple ? Faut-il quitter le navire ? Malheureusement, l’étendue de notre réseau ne nous permet pas de les rejoindre mais le cœur y est.
Pour ceux et celles qui restent, peut-on parler de véritable changement quand la politique reste la même ? Il en faudra toujours des agents qui résistent pour un monde meilleur. La CGT a été créée en 1895. Nous sommes dans une passe (impasse?) libérale régressive mais nous sommes toujours debout. Et vous, pas encore syndiqué(e)? La porte est ouverte.
Toujours pas de versement de TM de la prime Macron !
La mairie et la Métropole pouvaient verser la prime Macron 2022 à leurs agents. Encore une année de disette. Pour info, la prime Macron est versée dans un délai prévu par la loi. En l’occurrence, entre le 1er août 2022 et le 31 décembre 2022, que vous soyez fonctionnaire, salarié, ou industriel, vous avez tout à fait la possibilité d’en bénéficier. La Prime Macron est devenue « Prime de partage de la valeur » (PPV) par la loi pour la protection du pouvoir d’achat publiée le 17 août 2022 au Journal Officiel. Elle remplace et pérennise la prime Macron ou prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa), dont la dernière version s’est éteinte le 31 mars 2022.
Les principales nouveautés à retenir sont les suivantes :
- prime perpétuée au-delà de 2022-2023
- montant maximum porté de 1.000 à 3.000 euros par an
- maximum majoré de 2.000 à 6.000 euros dans certains cas
- versement rétroactif possible depuis le 1er juillet 2022
- exonération d’impôt sur le revenu, de CSG et de CRDS du 1er juillet 2022 au 31 décembre 2023
- prime imposable et soumise à CSG-CRDS à compter du 1er janvier 2024
La PPV est une prime destinée à augmenter le pouvoir d’achat des bénéficiaires, en complément de leur rémunération habituelle. Comme toutes les primes, elle n’apporte aucun bénéfice à notre sécurité sociale. Seule l’augmentation de salaire permet l’augmentation des cotisations sociales (pour les hôpitaux, les retraites…)
Le triplement de la prime et sa pérennisation (elle n’est plus versée à titre exceptionnel) sont entrés en vigueur. Les principes énoncés par le candidat à sa réélection ont été repris dans le texte de loi définitivement adopté.
Les élus sont au courant : Toulouse Métropole ne fait plus rêver!
La communication institutionnelle de Toulouse Métropole est bien rodée. Elle martèle sans cesse que toutes ses actions sont prises en concertation avec les organisations syndicales : il n’en est rien ! Franchement on aimerait mais comment vous dire…c’est une blague de DGS.
L’équipe en place n’offre que très peu d’espaces de négociation. Elle applique le droit dans sa stricte application au détriment de difficultés rencontrées par ses salariés. Pour rappel, le budget RH de la métropole est de 145 Millions pour un budget métropolitain de 1,997 Milliard soit 7,2 %, une misère !
1607 heures, chèques déjeuners (plutôt chèque sandwichs), Rifseep clientéliste, absence de prime vélo (forfait mobilité durable), congés bonifiés peu appliqués, absence de rupture conventionnelle…
Elle affiche à grand renfort du budget communication mais avec très peu de moyens ses grandes campagnes : égalité femmes-hommes, Handicap, responsabilité sociales des entreprises, ESS…, alors qu’elle interdit la possibilité de prendre des temps partiels, et de partir de la collectivité sans démissionner (absence de rupture conventionnelle) car elle a peur de perdre ses agents, les seuls qui font encore tourner la boutique dans un climat, ô combien dégradé.
Repartir de l’avant avec les agents
Face à la décroissance de nos droits appliquée à la lettre avec pour seul critère, le critère financier, nous devons augmenter nos effectifs de résistance (se syndiquer) et travailler de concert entre organisations syndicales. Le syndicalisme rassemblé pour la défense des intérêts des agents est la première direction de la CGT. Toujours rechercher l’unité.
Nous sommes à une phase cruciale ou beaucoup de choses peuvent basculer. TM a de plus en plus de mal à :
- recruter au vu des bas salaires,
- conserver ses contractuels (absence d’évolution de carrière et bas salaires),
- imprégner son unique logique individualiste auprès du personnel (bourse au poste individualisée, régime indemnitaire clientéliste,) tout en affichant un air débonnaire qui ne convainc plus personne.
La CGT TM propose localement avec les agents de chaque direction :
- de dresser un diagnostic des besoins humains pour maintenir une qualité de service public attendue par les usagers.
- de recruter des agents en fonction de leur niveau d’étude (stop au recrutement sur des postes inférieurs)
- de concevoir une évolution de carrière pour tous les agents par des transformations de poste et des créations adaptées aux missions
- d’offrir aux contractuels des salaires dignes et des possibilités de titularisation.
- d’augmenter le Rifseep à la hauteur de l’inflation annuelle
Venez grossir le rang de ceux qui n’acceptent plus les injustices, les inégalités et qui en ont assez de rouméguer dans les services. Ouvrez vous au syndicalisme : découvrir la CGT par le Youtubeur Z sur SESAME/Vie syndicale/CGT TM
PROXIMA : Attentes du personnel et étude sur les Risques Psychosociaux en cours
Émettre des vœux ou ne pas en faire, c’est avoir le choix. A ce jour, les vœux sont faits en attendant la valise de mars pour les quelques restants. Comme pour le loto, 100% des joueurs ont tenté leur chance, mais rares sont ceux qui gagnent à la fin. Vous nous avez mentionné que des postes avaient été chargés, que de nombreuses informations manquaient, que des lieux de travail étaient incertains ou dégradés sans avoir la possibilité de les visiter. De toute manière, vous n’aurez pas la possibilité de demander des comptes car la DRH a vite compris qu’elle ne serait pas en mesure de répondre à l’ensemble des demandes de type : Pourquoi ma collègue a-t- elle été retenue et pas moi ? Sur quel critère a-t-elle été retenue? Pourquoi ne m’a-t-on pas dit qu’on pouvait laisser un CV ? Pourquoi n’est-elle pas dans la même catégorie que moi ? Pourquoi ne sommes-nous pas associé-e-s aux choix de la direction, de la collectivité …. ?
Un grand nombre de collègues rencontrés nous a mentionné : on n’est plus que des numéros. Et pourtant collectivement, qu’est-ce qui se serait passé si les 800 numéros de la catégorie 3 avaient décidé de ne pas émettre des vœux ? Et oui, sacré problème à la DRH ! Une affectation d’office des 800 agents ? On peut en douter. Nous devons nous renforcer : 8% de syndiqués en France, pour 20% en Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal, 30% en Autriche, plus de 50% en Belgique , Norvège, Danemark, Suède, Finlande, Islande…Source le journal du net : Le pays d’Europe où le taux de syndicalisation est le plus élevé est… (les pays scandinaves avec 70% : sur journaldunet.com).
Rejoignez-nous. En ce moment, de plus en plus d’agents se tournent vers nous. C’est le moment de franchir le pas, de rejoindre la famille.
L’étude RPS (risques psychosociaux)
Menée par le cabinet indépendant Midi-Cités, elle a déjà récolté au 15 décembre 783 questionnaires numériques remplis. Du 7 au 15 janvier, les secrétaires des CHSCT et le pole SQVT sont allés à la rencontre d’un panel d’agents avec des questionnaires RPS format papier distribués dans différents sites techniques peu enclin à recevoir des documents numériques. Dans un deuxième temps, des rencontres sous forme d’ateliers collectifs (sans hiérarchie) seront proposés à certaines directions. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des suites de ces travaux et du résultat de cette étude en matière de préconisations.
Retraites : C’est dans la rue que tout va se régler !
73% de la population est opposée à l’allongement des années de cotisations et à un départ à 65 ans. Malgré les tergiversations du gouvernement, l’objectif reste le même : diminuer la part des richesses produites consacrée au financement des retraites et, sous couvert de contreparties comme le relèvement du montant minimum des pensions, la réforme 2023 est en fait encore plus dure que celle avortée de 2020. Le Conseil d’orientation des retraites estime que le financement n’est pas le problème et que le pouvoir d’achat des retraité·es pourrait à terme baisser de 20 % par rapport à celui des actifs. La « garantie » d’un minimum de pension à 1 200€ n’est qu’un leurre, car elle ne serait effective que pour les carrières complètes. Les femmes seront les grandes perdantes de cette réforme. Le gouvernement veut imposer une réforme des retraites idéologique : les comptes des retraites ne sont pas déficitaires, le système est même excédentaire en 2021 et 2022 selon le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites. Et pourtant, le gouvernement veut passer sa réforme en force, dans l’urgence et sans négociation. Cette réforme doit être combattue, d’autant plus qu’il y a d’autres solutions pour accroître les ressources des caisses de retraite et équilibrer le système: il faut augmenter les salaires, développer l’emploi stable et qualifié, cesser de multiplier les exonérations de cotisations sociales (la CVAE sera supprimée dans les deux ans). Et dans la Fonction publique : revaloriser le point d’indice et embaucher massivement dans les services publics, nécessaires pour répondre aux besoins des citoyens.
La CGT défend un droit à une retraite pour tous les salarié·es, dès l’âge de 60 ans, avec les moyens de vivre dignement et donc abandonner cette réforme :
- Un départ à la retraite dès 60 ans à taux plein ;
- Des départs anticipés à 55 ans ou un trimestre de départ anticipé par années d’exposition pour les salarié(es) exposé(es) à des facteurs de pénibilité ;
- Assurer un niveau de pension (taux de remplacement) d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète ;
- Élever le minimum de pension au niveau du SMIC pour une carrière complète ;
- Indexer les pensions sur l’évolution des salaires et sur celle des prix ;
- Prendre en compte les années d’études au travers d’une validation des périodes de première recherche d’emploi dès l’inscription à Pôle emploi ;
- Une politique volontariste d’égalité salariale femmes-hommes, améliorant la retraite des femmes et abondant les ressources des régimes.